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cernagauthier

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Article consacrée à Agnès Martin-Lugand suite à l'édition de son premier roman

Agnès Martin-Lugand, la Rouennaise au best-seller







Les gens heureux lisent et boivent du café. C’est le titre. Un livre qui pourrait accéder au statut envié de roman de l’été 2013. Une belle aventure éditoriale. L’auteur, Agnès Martin-Lugand, est rouennaise. On la rencontre chez elle, le 2 juillet 2013, pas très loin de la place Beauvoisine. Son roman est sorti depuis moins d’un mois. Le 6 juin, officiellement, dans sa version papier, chez un éditeur.















Avant, Agnès Martin-Lugand a choisi une autre voie. Pas la voie royale, mais celle des petits des sans-grade, celle des auteurs auto-édité sur le web. Il faut raconter son histoire. En commençant par la fin. 60 000 exemplaires du livre imprimés chez Michel Lafon en un mois. Des passages chez Laurent Ruquier, sur RTL, France Inter, des articles, plein. On ne parle que d’elle, de son roman, de son parcours. Le livre sera bientôt traduit en dix langues, disponible dans 18 pays. Les droits ciné ont été vendus. C’est le scénario idéal, commercialement. Le rêve inaccessible, pour un premier roman.















Il y a six mois, rien de tout cela n’était prévisible. Agnès Martin-Lugand met en ligne, sur Amazon, son livre au format électronique. On est le 27 decembre 2012. La stratégie est au point : il s’agit d’arriver dans le top 100 des ventes pour gagner en visibilité. « J’ai envoyé un mail à mes amis pour leur demander de tous acheter le livre dans la journée ».















Technique efficace, le soir même, le roman est 97ème dans la liste. Pendant quelques jours, Agnès Martin-Lugand surveille de près ses statistiques de vente. Le deuxième jour, elle est 56ème. Il lui faut 4 ou 5 jours pour atteindre le top 10, et au bout de 3 semaines, elle est en première position. Elle a déjà vendu 3000 livres. Bien sûr, elle a mis son roman en vente à moins d’un euro au démarrage. Mais la mayonnaise a pris.















D’ailleurs, une semaine après avoir atteint la première place, elle est contactée par son futur éditeur via sa page Facebook. Hésitation, discussion, négociation. Pour la première fois, Michel Lafon publiera un auteur indépendant. Le 7 mars, c’est officiel. Agnès Martin-Lugand a déjà vendu 8 500 exemplaires de son livre, dont 500 sur papier. Un score que peu de premiers romans atteignent. Et le 6 juin, donc, la version papier officielle.















Pas question cependant de faire croire que tout se fait tout seul, ni simplement. L’aventure a commencé à l’été 2010, en fait. Jeune maman, Agnès Martin-Lugand a du temps. Elle le consacre à l’écriture. « J’ai ouvert mon ordinateur en me disant : regarde si tu peux écrire plus de cinq pages, et si tu peux écrire plus de cinq pages, tu peux peut-être en écrire dix, et c’est comme ça que ça c’est passé. » Pendant un an, elle écrit seule. Puis elle trouve un coach, qui va l’aider à reprendre son texte, modifier la structure, travailler le style.















A la fin de l’hiver, début 2012, elle envoie son manuscrit à quatre éditeurs, de la façon la plus traditionnelle qui soit. A l’été 2012, elle reçoit deux lettres de refus. Des lettres encourageantes, mais qui ne permettent pas d’aller plus loin. Il faut remettre le roman sur le plan de travail, retoucher, affiner, peaufiner… On est en octobre 2012. Et c’est là que la décision est prise de se lancer seule. « J’avais besoin d’aller au bout de mon projet, d’avoir les retours des lecteurs. Et l’autoédition en ligne s’est imposée. » On connait maintenant la suite.















Et aujourd’hui ? « Ca me dépasse un peu. Je profite de ce qui m’arrive. Vous vous rendez compte de ce qui s’est passé en six mois ? » Agnès Martin-Lugand est tout sourire. »Je reçois un message de lecteur par jour. Ils disent ce qui leur a plu. Il me demande quand sortira le deuxième… » Ce qui leur a plu ? « Je raconte un histoire, on est out de suite en empathie avec le personnage principal, il parait que ça se lit d’un trait, que ça se lit vite. »















Quant à l’avenir, l’écriture est en cours. « Ce n’est pas une suite. C’est autre chose, une autre histoire. Ca prend du temps, de la réflexion. J’ai acquis une exigence, une méthode de travail ». De la méthode, et de l’envie. L’éditeur a déjà signé pour ce deuxième roman. Il n’y a plus qu’à.

Article consacrée à Agnès Martin-Lugand suite à l'édition de son premier roman
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C
Je rappelle que cet article n'est pas de mon fait mais un copié collé d'un article pris dans un journal rouennais (juin 2013)
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